Le corps en séance

La relation analytique qui engage la présence réelle est régie par la règle d’abstinence et l’interdit du toucher. Un patient franchit le seuil du cabinet de l’analyste. Le regard, l’apparence, la façon de se mouvoir, d’occuper l’espace, de s’installer, le style vestimentaire de chacun des protagonistes, impriment une trace dans la rencontre qui déjà s’établit entre eux. L’analyste doit-il se détacher du corps, le mettre de côté pour ne pas en subir l’attraction ou le rejet ou, au contraire, le prendre en compte ? Quand le corps du patient sent, gratte, fait mal, s’agite, quelles représentations maintient-il à distance ? Que dit le corps que les mots ne disent pas ?

Chacun des intervenants de ce colloque a mis au travail la question du corps dans la séance, le corps malade, le corps intime, le corps du plaisir et du déplaisir au plus près des affects et du pulsionnel, entre le psychique et le corporel. Leur contribution sera discutée par des universitaires, enseignants-chercheurs et doctorant.

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